Six voilages translucides aux graphismes entremêlés, dans un jeu de voilement-dévoilement, créent dans l’espace une profondeur où pénétrer.
Les déplacements du visiteur y génèrent correspondances et ruptures, fluctuations de perspectives et points de vue.
La rencontre avec l’œuvre se joue entre perceptions corporelles et regard, dans la multiplicité des combinaisons de lignes.
La forme peut alors effracter sa dimension statique pour se donner comme « présence », permettant de dépasser l’apparent immédiat pour interroger la nature du visible et son mystère.
La forêt sonore est constituée de souffles, de vents, de mouvements, de rythmes et de bruissements, proches ou lointains… issus de l'imaginaire du compositeur.
